Semaine du 5 avril

La loi du 27 décembre 2019 relative à l’engagement dans la vie locale et à la proximité de l’action publique prévoyait une refonte de la formation des élus locaux par voie d’ordonnance. Le Sénat a adopté jeudi l’ordonnance dont la majorité des dispositions doivent entrer en vigueur au 1er janvier 2022. L’ordonnance vise à corriger des imperfections du système actuel de manière à rendre effectif le droit à la formation des élus locaux. Le compte DIF des élus sera désormais accessible depuis la plateforme numérique moncompteformation.gouv.fr. Les droits seront libellés en euros et non plus en heures. Les organismes de formation des élus vont être soumis aux mêmes règles de fonctionnement, de qualité et de contrôle que les organismes de formation professionnelle de droit commun. L’agrément d’un organisme pourra être retiré par le ministre chargé des collectivités territoriales.

Vidéo qui décrit le fonctionnement actuel qui va surtout évoluer vers plus de facilité dans la mise en œuvre et plus de contrôle des organismes.

Groupe d’amitié France-Liban

Bernard Fialaire,  membre du groupe d’amitié, a appelé le ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian à “faire preuve de fermeté [en poussant] la formation d’un gouvernement légitime”. Dans sa réponse, le ministre a réitéré des propos tenus lors d’une conférence de presse le 11 mars dernier, en dénonçant une “obstruction délibérée” par des responsables politiques libanais identifiés faisant preuve “d’un aveuglement criminel et de non-assistance à pays en danger”.

Audition d’Anne Grillo, ambassadeur de France au Liban, le 12 avril par le groupe d’amitié

La situation du Liban est critique. Le pays manque de tout (même d’encre dans les ministères !) Son PIB a été divisé par deux en deux ans. Les comptes bancaires sont bloqués, l’écart est de 1 à 10 entre le taux de change officiel et le taux change réel. La France a apporté une aide de plus de cinq millions d’euros pour la gestion de l’épidémie de COVID-19, le soutien aux écoles françaises en 2020 sera renouvelé en 2021. La solidarité internationale ne peut cependant pas tout. Le blocage entre le Président de la république et le Premier ministre sur la formation d’un nouveau gouvernement qui dure depuis 8 mois est l’expression d’une crise systémique. La France a un rôle important à jouer dans la mise en œuvre de la transition.

Une réponse sur “Semaine du 5 avril”

  1. Oui pour aider le Liban mais l’aider vraiment. Il est à noter que la France a envoyé des forces militaires dans un premier temps pour des raisons stratégiques dans la région ( conflits dans le moyen Orient tout proche) sous couvert d’opération humanitaire. Ce qui n’a trompé personne et c’est avéré négatif.
    Après les dictacks des puissances étrangères sont un peu mal venu. La Belgique a aussi des problèmes pour former ses gouvernement comme d’autres.
    Il appartient au Libanais de décider de leur destin malgré la particularité multiculturels de leur système politique.
    Le libre consentement des peuples à décider pour eux mêmes fait défaut actuellement depuis la notion d’ingérence du droit international.
    Pour moi l’aide doit être sans condition où considération politique mais uniquement humanitaire et matériels pour la reconstruction de Beyrouth après la catastrophe du port.
    Après les peuples aspirent toujours à la liberté et la démocratie à la fin. N’est pas le gage de la croissance économique ?

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