Déclaration de politique générale

Le Premier ministre a présenté mercredi après-midi devant les députés, puis jeudi matin devant les sénateurs, les grands axes de la politique de son gouvernement dans les prochains. Je me réjouis que la préoccupation écologique ait été placée en tête des préoccupations de l’exécutif.

Dans le cadre de l’émission On va plus loin de Public Sénat, j’ai eu l’occasion de revenir sur deux points saillants du discours au Sénat :

  • le report de la réforme constitutionnelle ;
  • les deux textes à venir sur l’évolution du statut des maires et sur la décentralisation/déconcentration.

Sur le premier point, le président du Sénat s’est étonné de ce renoncement alors même qu’il avait souligné d’importantes avancées dans le nouvel avant-projet de loi : suppression de toutes les dispositions relatives à la procédure parlementaire, réforme du CESE ou encore simplification des conditions de déclenchement du référendum d’initiative partagée, également proposée par le groupe de travail sénatorial en février. Faire porter la responsabilité au Sénat est une ficelle un peu grosse. Opinion partagée par les deux journalistes présents sur le plateau.

Sur le second point, je serai naturellement très attentive aux évolutions des lois NOTRé et MAPTAM. Il devient urgent de revoir le fonctionnement institutionnel de la région Ile-de-France.

Ce débat m’aura aussi offert la possibilité d’expliquer pourquoi j’ai choisi de m’abstenir sur le discours de politique général du Premier ministre. Je ne peux nier que certaines propositions sont intéressantes. Je demeure cependant inquiète sur l’équilibre financier global. Les économies promises par Action publique 2022 ne sont pas encore au rendez-vous.