Trois mois déjà que le mouvement de grève initié par une organisation syndicale pénalise l’activité des entreprises et des particuliers dans certains quartiers-lettres des Hauts-de-Seine, tout particulièrement à Asnières-sur-Seine, à Boulogne-Billancourt, et à Neuilly-sur-seine. Face à la pression des maires des villes touchées, le groupe La Poste a, tant bien que mal, essayé de mettre en place des solutions palliatives, qui montrent leurs limites. Nous ne pouvons pas accepter que, du fait des limites du droit en vigueur, les usagers soient pris en otages.
C’est ainsi que j’ai déposé vendredi 22 juin une proposition de loi visant à instaurer un service minimum dans le domaine du service postal universel, activité pour laquelle le groupe La Poste est en situation de monopole. Plus de cinquante sénateurs se sont d’ors et déjà associés à cette démarche. Je vous invite prendre connaissance de l’article ci-dessous publié dans l’édition de samedi du Figaro.
Les vacances d’été approchant, je viens d’écrire à nouveau au président-directeur de La Poste, pour lui demander quelles sont les mesures qui vont être mises en place pendant l’absence des agents non grévistes qui participent au mouvement de solidarité. C’est ce dispositif qui permet à chacun de recevoir de manière aléatoire des plis au compte-gouttes dans sa boite aux lettres.