Encourager la pratique sportive

Après avoir visité le stade de France mardi soir avec mes collègues du groupe d’étude sur les pratiques sportives, notamment pour évoquer l’avenir de ce site emblématique dans la perspective de la coupe du monde de rugby en 2023 et des jeux olympiques et paralympiques en 2024, j’ai eu la chance d’échanger avec Alain Bernard ce matin. Ce dernier a partagé les difficultés qu’il a rencontrées pour essayer de concilier un entrainement sportif de haut niveau et la poursuite de ses études au-delà du baccalauréat. Une gestion prévoyante des sommes gagnées pendant sa brillante carrière lui a permis d’envisager sereinement sa reconversion. Mais qu’en est-il de ses collègues, qui malgré de longues heures d’entrainement, n’ont pas connu l’or olympique et se trouvent sans qualification après leurs années de sportifs de haut niveau ? Nous avons également discuté des difficultés matérielles (logement notamment) que peuvent rencontrer les sportifs quand ils se consacrent entièrement à leur entrainement. Ce sont des questions que la future loi sur le sport ne pourra pas éluder.

Attentive également à la pratique sportive à un niveau moins élevé, j’ai interrogé la ministre des sports sur les conséquences absurdes de l’article L. 231-1-2 du Code du Sport. En application de cet article, un titulaire d’une licence sportive d’un sport similaire voire plus exigeant, se voit contraint, pour participer à une compétition sportive organisée par une autre fédération délégataire ou agréée que celle dont il est licencié, de présenter un certificat médical datant de moins d’un an établissant l’absence de contre-indication à la pratique du sport ou de la discipline concernée en compétition. L’exemple ci-après illustre le coté ubuesque de cette disposition.  Aujourd’hui un licencié de la fédération française de triathlon, apte à pratiquer cette discipline en compétition, ne peut pas prendre le départ d’une course à pied de 10km sans produire un certificat médical de moins d’un an. Pour autant, sa licence l’autorise à courir un marathon après avoir nagé 3,8km et parcouru 180km à vélo. Ce même triathlète pourra voir sa licence renouvelée trois années de suite sans retourner voir son médecin. Il est temps de rendre plus simple la vie des citoyens !

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Grève de la Poste dans les Hauts-de-Seine (épisode 7) – nouvel échange de courriers avec Ph. Wahl et dépôt d’une seconde question écrite

Alertée mi-décembre par les mauvaises expériences personnelles des uns et des autres  quant à la livraison des colis ainsi que par des dysfonctionnements persistants dans la distribution du courrier, j’ai adressé un énième courrier à Philippe Wahl pour lequel j’ai reçu une réponse mi-janvier.

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Par ailleurs, après avoir attiré l’attention du ministre de l’économie (voir), j’ai attiré l’attention de la ministre du travail sur la question des préavis de grève illimitée.

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Les habitants de Boulogne-Billancourt, Neuilly, Levallois et Asnières, ont droit à un service postal universel de qualité !

Nouvelles mobilités et stratégie bas carbone : l’enjeu du recyclage des batteries des véhicules électriques

 

La délégation à la prospective du Sénat a travaillé au cours de la session 2017/2018 à la thématique des nouvelles mobilités. En tant que membre de la délégation, j’ai participé à de nombreuses auditions sur le sujet ainsi qu’à une table-ronde fort instructive autour des nouvelles pratiques (vélos en libre-service, trottinettes, etc.). Le rapport de la délégation ouvre des voies de réflexion. Je vous invite à en prendre connaissance.

Mardi 15 janvier, le Sénat avait organisé un débat en présence de la ministre en charge des transports, Elisabeth Borne. Dans un contexte où le Gouvernement envoie des signaux prix pour une conversion des véhicules du thermique vers l’électrique d’une part et, annonce une loi sur l’économie circulaire avant l’été 2019 d’autre part, il m’a semblé important d’interroger la ministre sur le recyclage des batteries qui représente un véritable enjeu écologique.

Grève de la Poste dans les Hauts-de-Seine (épisode 6) – Intervention pour une unification des encadrements au droit de grève.

A l’occasion d’une proposition de loi déposée par le groupe les Indépendants – République et Territoires relative à l’obligation de déclaration d’un préavis de grève des contrôleurs aériens, j’ai pris position pour une unification des encadrements au droit de grève.

Par ailleurs, j’ai fini par recevoir vendredi 14 décembre une réponse à mon énième courrier à Philippe Wahl en date du 20 octobre. Le nombre de grévistes à Boulogne-Billancourt ne faiblit pas. Nous ne devons donc pas relâcher nos efforts. Les conséquences du « printemps sans courriers » ont été trop pénalisantes.

22-10-2018 7e courrier à P Walh

2018.12.15_réponse Ph Wahl courrier du 22.10

Ecologie : passons aux actes !

Ce dimanche 2 décembre, le Sénat a étudié les crédits de la mission écologie. J’ai eu la chance de pouvoir être orateur pour le groupe Les Républicains. A l’occasion de cette prise de parole, j’ai pu réaffirmer plusieurs idées auxquelles je crois profondément.

1. Le Gouvernement doit considérer les collectivités comme des acteurs de premier rang dans la mise en oeuvre d’actions en faveur de la transition écologique et énergique. Cette année, comme l’année dernière, le Sénat a voté à l’unanimité un amendement que je porte visant à affecter une partie des recettes nouvelles de la fiscalité sur l’énergie aux collectivités locales.

Pour vous convaincre du dynamisme des collectivités, je vous invite à visualiser le reportage que Public Sénat a consacré aux actions menées par la ville de Boulogne-Billancourt.

Pour les habitants de Grand Paris Seine Ouest, prenez le temps de participer aux consultations citoyennes initiées dans le cadre de la définition du Plan Climat Air Energie.

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2. Pour rendre acceptable la forte hausse des taxes sur l’énergie, le Gouvernement doit consacrer des moyens équivalents aux recettes nouvelles en faveur d’actions tournées résolument vers la transition écologique.

3. Je reste convaincue que la meilleure énergie est celle que l’on ne consomme pas. Il est donc nécessaire de mettre en oeuvre un vrai plan Marshall de la rénovation thermique.

4. La réduction de l’utilisation de la voiture passe nécessairement par un réseau de transport de qualité. La Métropole du Grand Paris a adopté lundi 12 novembre le projet de mise en place d’une zone à faibles émissions (ZFE) qui interdire aux véhicules les plus polluants (pastille Crit’Air 5) de circuler à l’intérieur du périmètre de l’A86 à partir du 1er juillet 2019. Cette décision aura nécessairement des effets bénéfiques sur la qualité de l’air. Il faut cependant veiller à ce qu’elle n’entrave pas la circulation des plus modestes. En Ile-de-France, on constate ces dernières années, un désengagement continu de l’Etat dans la financement des infrastructures de transport du quotidien. J’ai d’ailleurs déposé une question écrite à madame le ministre chargé des transports. Malgré un appel du cabinet du ministre vendredi soir, la réponse n’a pas été au rendez-vous.

Retrouvez ci-dessous l’intégralité de ma prise de parole

Au Sénat, on parle de tout !

Après les discussions autour du projet de loi de financement de la sécurité sociale la semaine dernière et avant de discuter du projet de loi de finances jusqu’à lundi 26 novembre, le Sénat a eu à débattre de deux propositions de loi sur lesquelles j’ai eu l’occasion de m’exprimer.

Lundi, j’ai participé à un débat sur le plateau de Public Sénat relatif à l’exposition des enfants de moins de 3 ans aux écrans de télévision. Si je partage l’objectif recherché, je ne suis pas certaine qu’une inscription dans la loi vienne résoudre les difficultés soulevées. L’éducation des enfants est du ressort des parents ! Il appartient de renforcer les mesures de prévention et l’information, notamment dans les centres de PMI.

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Mercredi, lors de la discussion générale préalable au vote de la proposition de loi visant à abaisser l’âge d’éligibilité des sénateurs à 18 ans, j’ai essayé d’expliquer avec humour pourquoi cette disposition législative ne changerait rien. Pour autant, il me semble très important d’entendre que la jeune génération veut avoir voix au chapitre et participer à la vie démocratique.

intervention PPL

Enfin, jeudi j’ai eu la chance d’être une des oratrices du groupe Les Républicains sur le projet de loi de finance pour 2019. Mon intervention a porté sur les conséquences de ce texte sur les collectivités locales : un maintien apparent des recettes, une augmentation certaine des dépenses.

PLF 2019

Quel avenir pour les EPT du Grand Paris ?

Alors que les 11 territoires du Grand Paris se sont organisés en « Alliance » pour essayer d’obtenir une pérennisation de leurs moyens financiers afin d’être en capacité d’exercer des actions au plus près des habitants, j’ai interpellé Jacqueline Gourault, désormais en charge des collectivités locales, pour lui demander si le gouvernement  a l’intention de maintenir la dotation intercommunale des ensembles intercommunaux de la petite couronne. Voir la question

Sur le même thème, je vous invite à écouter l’interview radio de Jean-Didier Berger, président de l’Alliance des territoires, du lundi 22 octobre.

En savoir plus :

Fermeture de l’agence de la CNAV située à Boulogne-Billancourt

Le 16 juillet 2018, le maire de Boulogne-Billancourt a été informé par courrier de la fermeture courant octobre de l’agence de la caisse nationale d’assurance vieillesse (CNAV) située rue Danjou. Cette agence couvrait également les villes de Sèvres, Saint-Cloud, Chaville, Garches et Suresnes.

Selon les termes du courrier, « La CNAV fait actuellement évoluer sa politique d’accueil et son réseau d’agences de retraite dans le cadre de l’amélioration continue de la qualité de service à destination des assurés d’Ile-de-France« . A l’instar de Pierre-Christophe Baguet, maire de Boulogne-Billancourt, il ne m’apparaît pas évident que d’inviter les habitants du centre du département à se rendre désormais au Plessis-Robinson pour bénéficier d’un accompagnement dans leurs démarches liées à la retraite, participe d’une amélioration de la qualité du service public.

J’ai attiré l’attention du ministère de la Santé et des Solidarité sur la réduction de l’accès au droit des populations les plus fragiles et les moins mobiles à la suite de ce déménagement. A l’initiative des maires, j’ai suggéré l’organisation de permanence dans des locaux municipaux, solution qui permettrait de maintenir des permanences de proximité tout en répondant à l’objectif de diminution des dépenses publiques. La réponse de la secrétaire d’Etat est loin de me rassurer. Si nous avons été entendus, nous sommes loin d’avoir été écoutés.

Notre Constitution a 60 ans

Demain, le 4 octobre, notre Constitution fêtera ses 60 ans.  C’est le texte fondateur de la Ve République et le quinzième texte fondamental de la France depuis la Révolution française. Elle a été adoptée par référendum le 28 septembre 1958.

Peut-être fera t’elle prochainement l’objet d’une nouvelle révision, en tout cas, ce dossier n’est pas à l’ordre du jour du Sénat pour les prochaines semaines. Comme le disait le Président du Sénat, Gérard Larcher, devant notre assemblée « (…) c’est l’occasion de réfléchir à nos fondamentaux, à leur nécéssaire évolution lorsque la société change mais sans rien céder à l’esprit qui, il y a 60 ans, a inspiré la réforme de nos institutions ».

En attendant, je partage avec vous ce retour en mots et en images sur 60 ans d’histoire.

 

crédit : groupe LR du Sénat