Pour l’école de la liberté, de l’égalité des chances et de la laïcité
Malgré l’augmentation continuelle des moyens, l’école peine à trouver un nouveau souffle. La performance de notre système éducatif ne cesse de se dégrader : décrochage dans les classements internationaux, lacunes croissantes dans des domaines fondamentaux : mathématiques, lecture. L’école de la confiance a laissé la place à l’école de la défiance. Si le budget de l’Education nationale reste le plus important (d’ici peu il sera supplanter par la charge de la dette), les résultats ne sont pas à la hauteur des moyens. La proposition de loi de Max Brisson, que j’ai cosignée et qui a été adoptée mardi, propose une réforme du système éducatif.
Redonner plus d’autonomie et de liberté aux établissements scolaires, en expérimentant la création, sur une base volontaire, d’établissements publics autonomes d’éducation, qui géreront librement leur personnel et leurs moyens en contractualisant avec les rectorats et les collectivités territoriales.
Garantir l’égalité des chances pour tous les élèves, en appliquant les dispositifs REP et REP+ dans les territoires ruraux qui souffrent également de la pauvreté, de l’enclavement et du décrochage scolaire. L’attention portée aux territoires se traduirait également par un meilleur encadrement des fermetures de classes, faisant intervenir le conseil municipal.
Améliorer la transmission des savoirs fondamentaux en aidant les élèves en difficulté. Le texte crée un service public de soutien scolaire. Par ailleurs, les exigences spécifiques à l’enseignement du premier degré seront reconnues en organisant une formation dédiée pour ses futurs enseignants, séparée de celle prévue pour les enseignants de second degré.
Réaffirmer la laïcité en faisant figurer dans le code de l’Éducation l’obligation pour les accompagnateurs de sorties scolaires de conserver une neutralité politique et religieuse.